Le 8 septembre, notre association a eu le plaisir de participer à l’évènement organisé dans les jardins de la Mairie de Chaville.
Cette journée, riche en rencontres et en échanges, a permis de mettre en valeur les actions menées par nos partenaires de Pondichéry.
Nous adressons nos sincères remerciements à la Mairie de Chaville pour son invitation et son soutien, ainsi qu’à toutes celles et ceux qui sont venus à notre rencontre.
Les grandes vacances à l’orphelinat
Pendant les grandes vacances en Inde, de mars à mai, Vudhavi Karangal a profité de cette période pour organiser de nombreuses fêtes et célébrations qui ont rythmé la vie des enfants de l’orphelinat. Ces moments festifs ont été autant d’occasions de s’amuser, de se rassembler, mais aussi d’apprendre et de s’ouvrir au monde.
Parmi les temps forts, on peut citer la Journée internationale des droits des femmes, l’anniversaire de B.R. Ambedkar – figure emblématique des droits des dalits et père de la Constitution indienne –, la Journée internationale des oiseaux, ou encore la Fête du Travail du 1er mai.
La science a aussi été à l’honneur, avec plusieurs journées qui lui étaient consacrées. L’une d’elles rendait hommage au père d’Alice Thomas, fondatrice et directrice de l’orphelinat, qui dirigeait autrefois une association scientifique.



YVES DUTEIL, membre d’honneur de notre association
Historique de l’association indienne APRES SCHOOL crée par Martine et Lionel Mallard.
Le 26 février 2004, un violent tsunami frappe les côtes orientales de l’Inde, touchant durement l’État du Tamil Nadu. Si la ville de Pondichéry est relativement épargnée, les zones côtières situées au nord et au sud subissent de lourds dégâts.
- Le 24/02/2005, le couple Mallard établi à Pondichéry fonde le Pondy-Fisherman Charitable Trust avec pour objet l’aide aux pêcheurs victimes du tsunami.
- Le 29/04/2005, un additif est apporté au document officiel, pour y mentionner que le principal objet de l’association est d’aider les enfants en situation de vulnérabilité.
- En 2017, les autorités de tutelle signifient aux époux Mallard qu’ils doivent céder leur ONG à des Indiens car étrangers. Les Mallard choisiront Vudhavi Karangal afin de poursuivre la mission de Apres School.
C’est ainsi qu’Yves Duteil, beau-frère de la famille Mallard, a accepté de devenir membre d’honneur de notre association.
Biographie
Yves Duteil, chanteur, auteur-compositeur-interprète français, est né le 24 juillet 1949 à Paris.
Après des débuts au Petit Conservatoire de la chanson, il se fait connaître en 1974 au Festival de Spa et sort ses premiers albums dont Tarentelle (1977), qui contient son titre emblématique Prendre un enfant.
Amoureux de la langue française, il signe en 1985 La langue de chez nous, couronnée par l’Académie Française et la SACEM.
Tout au long de sa carrière, il s’engage pour des causes humanistes et reçoit de nombreuses distinctions (Arts et Lettres, Légion d’honneur, SACEM).
De l’Olympia au Trianon, il a marqué la scène française avec des albums phares tels que Fragiles (2008), Flagrant délice (2012) et Respect (2018).
Son engagement
Yves Duteil parraine de nombreuses associations, dont Petits Princes, Vaincre la Mucoviscidose (pour laquelle il a écrit Le souffle court) et Votre école chez vous, dédiée à la scolarité des enfants malades ou handicapés.
Élu maire sans étiquette de Précy-sur-Marne en 1989, il exercera ce mandat pendant 25 ans.
Avec son épouse Noëlle, il fonde l’association A.P.R.E.S, qui a œuvré contre les incendies de forêts et créé, après le tsunami de 2004, l’Apres School à Pondichéry pour les enfants défavorisés.
Aujourd’hui, plus de 30 écoles en France et à l’étranger portent son nom, témoignage d’une reconnaissance exceptionnelle.
L’expérience de Noa à Satya Special School
Un stage professionnel à Satya Special School
Lorsque l’on est étudiant en formation d’éducateur.trice spécialisé.e, on entend parler de ces pays si progressistes dans la relation éducative en structure sociales et médico-sociales. On lit les derniers articles de travailleurs sociaux au Canada, on regarde le dernier reportage sur l’éducation positive en Suède ou en Norvège, puis on entend parler de ce nouveau concept innovant en Belgique pour le bien être de personnes en situation de handicap. Que des pays occidentaux donc, et pourtant…
A 9000 kilomètres de ma ville d’étude de Rennes, j’ai la chance d’intervenir en tant qu’éducatrice spécialisée stagiaire à Satya Special School, une école qui accueille des enfants en situation de handicap (autisme, déficience intellectuelle, trisomie, troubles du comportement, polyhandicap…) s’inscrivants pour la plupart en protection de l’enfance dû à un milieu familial maltraitant et ou insécurisant.
Mon centre de formation offre la possibilité aux étudiants de partir trois mois à l’étranger dans une structure en lien avec le métier d’éducateur.trice spécialisé.e (qui intervient auprès de publics fragiles pour les accompagner dans leur quotidien, dans leurs projets de vie, leur insertion, garantir leurs droits, dans une relation éducative de confiance et sécurisante).
Loin des nouveaux outils et matériels de dernière génération utilisés en occident, c’est tout en simplicité que ces enfants apprennent, jouent, interagissent, se trompent, et recommencent. Ce que je constate dans mes premières observations, c’est la joie d’être à l’école pour ces petits d’hommes (j’interviens dans la section des 2-6 ans, Early Intervention Class). Des sourires toute la journée, un plaisir d’être ensemble. Je ne suis qu’au début de mon expérience dans l’éducation, mais pour déjà avoir travaillé auprès de ce public, je peux ici dire que je n’avais pas vu autant de plaisir se dégager au sein d’une classe de cours.
Un élément de réponse me vient après mes premiers jours auprès des enfants et de l’équipe : une relation entre enseignants et élèves construite autour de l’affection, pour ne pas dire, d’amour. Tout au long de la journée, ces enfants reçoivent la tendresse, l’affection et la joie de ces professionnels exerçants dans le but d’aider ces enfants à grandir dans une société qui les rejettent avec force.
Alors oui, l’autorité ferme des enseignantes a pu parfois m’affecter dans une certaine mesure, mais avec un recul anthropologique en se disant que cette école possède une charte de protection des enfants (violences physiques, psychologiques et morales interdites) dans un pays qui autorise les violences physiques éducatives, j’ai bien conscience d’être auprès de personnes engagées et irrévocablement progressistes sur leur perception du handicap et de l’éducation.
Pour ma première partie de stage, j’ai réalisé un rapport d’observation sur la dynamique de groupe et sur les besoins individuels des enfants. A l’issue de cet écrit, j’ai proposé un projet autour de l’apprentissage et de la gestion des émotions.
Grâce à quelques schémas, je réalise cet atelier en individuel. Première étape, connaître les émotions « primaires », basiques : colère, peur, joie, tristesse, dégoût. A l’issu de cela, et en fonction des capacités de compréhension des enfants (et en anglais), nous travaillons l’identification de l’émotion présente chez l’enfant pendant cet atelier. Si une émotion « négative » est alors, présente, nous cherchons des outils, des clefs pour permettre à l’enfant d’accueillir et de gérer cette émotion. Tout cela est permis grâce au temps suffisamment long que j’ai auprès d’eux pour solidifier cet apprentissage.
Un dernier point remarquable. J’ai évoqué le peu de matériel (en comparant avec la France) dont dispose la structure dans l’accompagnement de ces jeunes. Je constate une plus grande autonomie des gestes (la propreté, se nourrir, faire par soi-même) du quotidien avec des capacités d’adaptation étonnantes avec des enfants porteurs de particularités (notamment dans l’autisme) qui insécurisent si encore une fois, je me permets de comparer ces observations avec mes quelques expériences en France. Selon moi, les professionnels permettent également à ces enfants d’évoluer grâce à une stimulation et des encouragements sans relâche. Ces enseignants sont persuadés du potentiel d’évolution de ces enfants même si le chemin peut être long.
La foie et l’amour de ces enfants, sont les principes avec lesquels je repartirai de cette incroyable expérience qui m’aura enrichie professionnellement et personnellement.
Merci aux bénévoles des Enfants des Rues de Pondichéry sans qui, ce lien n’aurait pas pu exister.
https://www.satyaspecialschool.org/


Traversée de la baie du Mont-Saint-Michel – Dimanche 18 juin 2023
Douzième traversée commentée de la baie du Mont-Saint-Michel au départ du Bec d’Andaine, commune de Genêts.
La distance aller-retour est de 13 km, un arrêt est prévu au Mont-Saint-Michel pour pique-niquer, chacun apportant ses victuailles.
C’est une marche inoubliable qui se fait par tous les temps, c’est un grand bol d’air marin qui vivifie.
Nous aurons à marcher dans la tangue, traverser des rivières, franchir des sables mouvants, tout cela sous la conduite bien sûr de guides expérimentés.
La découverte du Mont-Saint-Michel, en passant par le rocher de Tombelaine, constitue une aventure exceptionnelle, à ne pas manquer.
La traversée se fait pieds nus, prévoir short, vêtements chauds, coupe-vent, cape de pluie ou ciré, chapeau ou casquette.
Prévoir aussi sac à dos, bouteille d’eau, en-cas, serviette de toilette, crème solaire…
Gratuit pour les enfants de moins de 3 ans.
Les guides peuvent demander qu’ils soient portés dans certaines circonstances.
Rendez-vous devant le guichet « Chemins de la Baie » à 10h30 pour un départ à 11h.
Le retour est prévu vers 17h, en ce même lieu.
(stationnement payant à la journée – 4 € par voiture).
RENSEIGNEMENTS & INSCRIPTIONS
Jean-Marc Berthet
02 97 34 36 58
jean-marc.berthet2@wanadoo.fr
Monique Frugnac
02 99 55 93 25
monique.frugnac@orange.fr
Pongal 2023
Pongal — பொங்கல் littéralement bouilli par-dessus en tamoul — aussi appelé Makar Sankranti dans d’autres régions de l’Inde (ಸ೦ಕ್ರಾ೦ತಿ en kannada) est une fête des moissons et d’actions de grâce, mais aussi propitiatoire de l’Inde.
Le Pongal est historiquement une fête séculière indépendante de l’hindouisme, ce qui pourrait indiquer une origine très ancienne. Principalement célébré en Inde du Sud, particulièrement au Tamil Nadu, en Andhra Pradesh et au Karnataka, il l’est aussi à Singapour et en Malaisie où il existe des communautés tamoules. Malgré cette prépondérance de l’Inde du Sud, on reconnaît cette fête dans d’autres parties de l’Inde, dans le Nord par exemple où elle porte le nom de Makar Sankranti. Au Maharashtra et dans le Gujarat, elle prend la forme d’un concours de cerf-volant. Au Penjab et en Haryana elle est célébrée sous le nom de Lohri.
Source : Wikipedia
Pongal au Child Development Center





Pongal chez Vudhavi Karangal





Harini réussit brillamment sa troisième année à la Fondation Kalakshetra
Nous venons de recevoir un message d’Harini accompagné de son bulletin et de jolies photos.
Dance is my passion, which I wish to be my profession.
Moreover, even I am good at studies, my happiness will not be earning more money but doing the work which is more stressful and not useful in daily life; but my happiness will be getting appreciations and applauses from many people.And many people didn’t choose fine arts because it is little complicated than other subjects. Dance is really a work by mind and body.
I choose KALAKSHETRA because it is the right place where my passion will turn to profession. And there we will have rigorous training for dance to become a professional dancer. And we will have also theory based on dance in Sanskrit.
History, Heritage, Sanskrit, Visual Arts, Music, Fitness, Kalari* are the other subjects I learn there. And also, we learn how to live.
I wish to be a great dancer and a dance teacher.
To be a dancer I need all your help and blessings!
Elle est troisième de sa promo sur 41 élèves !
La Fondation Kalakshetra située à Chennaï a une réputation mondiale, visitez son site : https://en.wikipedia.org/wiki/Kalakshetra_Foundation
Harini, fêtera ses 20 ans en juin prochain. Elle est passionnée de la danse classique de l’Inde du Sud le Bharata-Natyam. Une élève sérieuse, douée. Elle avait déjà obtenu d’excellentes notes à l’examen final du secondaire. Candidate et admise à l’Académie Kalakshetra où il faut être talentueux pour y être admis : sur 48 élèves admis, 6 seulement venaient du Tamil Nadu. On accourt de toute l’Inde pour y étudier, et même de l’étranger. Et il faut ajouter que c’est une institution de brahmanes : 70 % des élèves appartiennent à cette caste. Ce qui n’est pas le cas, bien entendu, de la famille de Harini.
Harini est la fille de notre chauffeur préféré Venkat, un homme courageux, un père de famille qui travaille dur pour que ses enfants puissent bénéficier de formations sérieuses.
Le garçon, Gautam, 22 ans en septembre, a également réussi sa 4 ère année de licence de Biotechnologie au Crescent Institute of Science de Chennai.



Harini deuxième au deuxième rang

What’s been happening at Satya ?
Dear friend,
The past three months have been packed with activity at our centres! Picture above is from the outing to Matrimandir. We have tried a new format, a PDF version of the newsletter.
Our students are back, and we couldn’t wait! We are finally into our routine, with parents also heaving a sigh of relief. We were happy to inaugurate and complete many interesting projects that push the envelope on our understanding and response to disability.
The end of the financial year saw the inauguration of an inclusive anganwadi, to cap off a project we are very proud of, where an entire village came together to start on the journey to inclusion: the Sustainable Inclusive Rural Development project, in association with United Way Chennai. The enthusiasm of the youth was infectious!
Livelihoods was our focus for the quarter, with conversations around hiring in industry, with a live event in association with CII; and in the hospitality sector, as a webinar.
In March, we added another village centre in Marakkanam, Tamil Nadu, an area with an immense need for a centre like ours.
Our partners, parents, and students won many awards as well! While we were happy that we won United Way Chennai’s Best NGO partner (notable project) award, we were happier when our Pollachi centre head Ms. Savitha won the Role Model for Humanity award from Radio City, and happiest when our student, Ananya, won the “Sadhanai Kuzhandhai Virudhu” (Child achiever award) given by Nallore Vattam.
Lastly, to give a choice to our subscribers, the newsletter is in PDF format here. Please take a look and let us know what you think!
Warm regards,
Chitra Shah
Director, Satya Special School
« World Water Day » célébré chez Vudhavi Karangal
La Journée mondiale de l’eau a lieu chaque année le 22 mars afin d’attirer l’attention sur l’importance de l’eau douce et de plaider pour la gestion durable de cette ressource naturelle.
Il s’agit d’agir pour lutter contre la crise mondiale de l’eau, en appui à l’Objectif de développement durable (ODD) 6 : eau et assainissement pour tous d’ici 2030.
La veille c’était la célébration de la forêt.



Wiki : Objectif de développement durable n°6 des Nations unies
Les garçons de Vudhavi Karangal visitent Auroville
C’était il y a quelques années. Adélaïde Raulais habitait Auroville avec sa famille. Artiste, elle a proposé à Alice Thomas d’animer des classes de stimulation créative qui ont fort bien réussi. Un jour elle a proposé aussi de faire découvrir Auroville à ses élèves. Voici le récit de cette visite.
Un samedi matin je retrouve le groupe de garçons dont j’anime les ateliers de peinture. Ils sont une vingtaine entre 13 et 16 ans, habillés de leur plus belle chemise, les yeux brillent en se retrouvant dans ce cadre si différent : nous sommes au Visitor Center d’Auroville, et nous nous apprêtons à aller au Matrimandir : la boule d’or, comme ils disent.
Nous rejoignons le groupe de visiteurs de la journée, une bonne soixantaine de personnes venues du monde entier. On nous mène en car jusqu’à l’enceinte des jardins. Là on nous fait asseoir pour nous expliquer l’esprit du lieu : silence, calme, apprendre à être là sans rien d’autre. Une personne dévouée traduit en tamoul pour les garçons. On ne doit rien toucher, rien dire, mettre des chaussettes…
Respectueux, le groupe se met en route, traversant le jardin paradisiaque, passant sous le banian centenaire, se recueillant d’abord au Lotus pond une immense fontaine où l’eau coule sur des pétales de marbre.
Le groupe est assis autour de cette eau éternellement mouvante. Puis on nous mène à la chambre intérieure. On passe par une grande rampe en spirale, et enfin on arrive dans la grande salle blanche, aux colonnes blanches, aux coussins blancs et au rayon de soleil tombant verticalement sur une sphère de cristal unique lumière du lieu. Silence. C’est cela qui impressionne les garçons. Jamais ils n’ont vécu un tel silence dans leur Inde quotidienne si bruyante.
Nous repartons et allons rendre visite à Krishna dans sa ferme de permaculture. Krishna est Anglais d’origine et il leur parle en tamoul avec passion, les guide dans la plantation, leur expliquant la qualité de consommer ce qui pousse localement : bon pour la santé, demandant moins d’énergie pour le transport, ni de passer par une usine. On a même le droit de goûter, de grimper aux arbres, c’est la fête. La fête encore en partageant le repas fait avec les produits de l’exploitation ; on peut même en reprendre et on repart avec une caisse pleine de papayes et de mangues. La joie !
La prochaine fois, tu nous emmèneras à la plage, d’accord ? me demandent-ils. Pourquoi pas, c’est si simple de les combler, ils sont si réceptifs à ces valeurs qui coûtent peu et font de la vie un trésor.
Adélaïde Raulais
